Villa Labenne, 16 rue Bécot 22500 Paimpol

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Personne référente :

DUPOUËT Luce

À savoir :

Du milieu du XIXe siècle au début du XXe, des marins de Paimpol et des communes voisines ont fréquenté les côtes islandaises lors des campagnes de pêche à la morue. Des liens se sont établis alors avec les habitants de l’île. En 2004, ces liens ont été renoués à la faveur d’un jumelage entre les villes de Paimpol et de Grundarfjörður, un petit port de pêche (840 habitants en 2022) de la côte ouest de l’Islande.

Aujourd’hui, l’association Grunda.Pol a vocation à faire vivre ce jumelage. Elle entend encourager et favoriser les échanges entre les deux communes, et ce dans tous les domaines : éducation, jeunesse, sport, culture. À cette fin, Grunda.Pol organise ou apporte son aide à des manifestations : expositions, projections de films islandais, rencontres littéraires, voyages scolaires, accueil de délégations.

L’association Grunda.Pol invite tous les passionnés par l’Islande, par l’histoire de la pêche, de Paimpol et ses environs, à la rejoindre.

 

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Les élèves de 4e du collège Chombart de Lauwe après leur séjour de mai 2018 à Grundarfjörður

« Les Islandais sont des personnes géniales », dit l’un. « Je vais y retourner et y passer un an », déclare l’autre du haut de ses 14 ans, un grand sourire éclairant son visage. Pas de doute, le voyage à Grundarfjörður des 26 élèves paimpolais a été un succès.

Ces mêmes élèves de 4e et leurs professeurs du collège Chombart-de-Lauwe ont organisé une réunion de restitution pour les parents et les membres de Grunda.Pol. Par des textes, des photos, et des vidéos, ils ont montré à quel point ils ont apprécié leur séjour d’une semaine dans la ville jumelée avec Paimpol et ce qu’ils y ont appris. « Tout le monde se connaît et tout le monde s’entraide », note l’un, tandis qu’un autre a remarqué que ses copains islandais portent des vêtements « de marque » et rentrent chez eux le soir « à pas d’heure… ».

Des critiques ? Pas vraiment. On regrette que l’Islande soit « un pays cher » mais en même temps, on s’habitue aux conversions de monnaie. À la piscine, on n’a pas de cabine individuelle pour se changer, mais dans ce pays, c’est comme ça ! Et puis, les jeunes Paimpolais ont constaté que l’anglais, là-bas, tout le monde le parle et, remarque un adolescent, « les jeunes le parlent mieux que leurs parents ». Google traduction a parfois donné un coup de main… « Les adieux ont été déchirants », révèle un témoin. « J’ai arrêté de filmer quand j’ai vu qu’il y avait trop de larmes », confirme un autre…

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